dimanche, mai 20, 2012

Beuaaaaaaaaaaaaaaaargh





J'ai voulu écrire tout à l'heure, je suis fatiguée et la rédaction plus ou moins vomi dans l’instantané, me fait un bien fou. On est dimanche, dehors il pleut et je sèche d'ennuie sur pied. Dans ma caboche c’est le grand défilé… les souvenirs, les joies, les chagrins, les angoisses s’affrontent et me fichent à sacré mal de tête. Alors j’essaie d’apaiser ce bordel avec des mots. En fait le soulagement était moindre mais je me suis contenté du peu.
Parfois, très souvent, toujours, le matin lorsque j’ouvre les yeux pour mieux sortir des dernières illusions nocturnes et reprendre au fur et à mesure conscience à la vue du soleil qui massacre mes pupilles, j’ai ce gros nœud désagréable dans mon ventre. Un truc dégueulasse qui rend malade et donne envie de gerber. Comme si redevenir lucide à ce moment là était à chaque fois un passage plus douloureux et inévitable, une étape obligatoire avant d’entrée dans l’enfer de la routine quotidienne une énième et incessante fois. En soit, un sacré bordel symphonique dans mes viscères… Le dégoût à son paroxysme.  Alors, c’est à cet instant précis et renouvelé tous les matins (pas un de moins) que je me dis de cette (nouvelle ?) journée qu’elle sera le reflet d’une existence écorchée et infernale et que ces salopards qui m’ont (donné la vie) auront raison de moi le jour où je deviendrai le vulgaire pantin qu’ils ont toujours désiré, leur clone.


jeudi, mai 17, 2012

C'était pendant ma dernière insomnie




Dessin inutile, proportions misérables, couleurs dégueulasses... Je me suis dit que ce truc avait sa place ici !